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Stationnement et zones bleues à Chennevières, quel bilan ?

Fidèle à ses méthodes, le maire s’auto-félicite et met en avant un bilan positif des expérimentations des zones bleues sur la ville dans le dernier Mag de Chennevières. Mais de quoi parle-t-il ?



Rappelez-vous, début 2022 Jean-Pierre Barnaud décide d’instaurer sans aucune concertation avec les comités de quartiers ni les riverains, des zones bleues dans le centre-ville et surtout dans des quartiers pavillonnaires où les justifications de ces zones sont sujettes à questionnements. (lire l’article).


Aujourd’hui notre maire oublie tout cela et se félicite des résultats d’une étude qui ne concerne que quelques rues des zones bleues du centre-ville, les seules zones où personne n’en a contesté la pertinence. Bravo ! Et une étude de plus au frais de la ville qui ne sert à rien.

Par contre, pas de résultats d’étude pour les zones bleues rues de la Plaine, des Archers, Durmersheim et Jacques Dorée ou les avenues A.Briand et République, qui pourtant, elles, suscitaient de nombreuses critiques. Peut-être que les résultats n’étaient pas ceux attendus par le maire, allez savoir.


Et que penser des zones bleues rue de la Liberté et des avenues Georges, Albert, Thérèse et Raymond pour lesquelles les riverains, que nous soutenons, ont déposé des recours au tribunal administratif ? Pas un mot ! Depuis 9 mois les dispositions prévues par les arrêtés n’ont même pas été mis en place par la ville. Pas de marquage, pas d’enquête, pas de verbalisation. Zéro. A ce niveau d’inaction nous ne pouvons que comprendre que le maire a fait marche arrière.


Et pendant ce temps-là, que se passe-t-il là où il y a vraiment besoin d’agir ?


  • Que se passe-t-il rue Descartes ? Les trottoirs sont encombrés de voitures et autres utilitaires. L’hyper centre-ville est libéré de véhicules selon l’étude réalisée et nous savons où certains véhicules stationnent maintenant au grand désarroi des riverains dans ce quartier. Mais le maire doit certainement se féliciter d’avoir déplacé les problèmes ailleurs dans la ville.



  • Que se passe-t-il au Bois l’Abbé où des Canavérois attendent, eux à juste titre, des expérimentations pour créer du stationnement dans les rues et aux abords du marché ? Malheureusement rien. Nous avions pourtant posé une question à ce sujet en conseil municipal (lire l'article).


  • Que se passe-t-il sur la D4, l’axe le plus emprunté de la ville par des véhicules de tous gabarits, en permanence encombrée par des travaux et des stationnements en double file. Rien non plus. Mais le maire se félicite certainement d'y avoir instauré des zones bleues plutôt que d’y régler le plus important, la sécurité.


  • Et que se passe-t-il avec le fameux arrêté interdisant les poids lourds sur cette même D4 ? Aux oubliettes également, les différents recours contre le maire ont encore probablement eu raison du manque évident de réflexion de cette décision.


Bref, nous l’avions annoncé et vous l’avez compris, le maire souhaitait libérer les parkings du centre-ville pour éviter la grogne quand les travaux de son conservatoire débuteront, c’est chose faite. Le reste, les faits le confirment, il n’en a que faire, la municipalité fait comme s’il n’y avait jamais eu d’arrêtés.


Le véritable bilan : plusieurs milliers d’euros envolés des caisses de la ville pour payer quelques dizaines de panneaux de signalisation qui ne servent à rien ainsi qu’une étude qui au final s’est trompée de cible, donc inutile. Des riverains à la fois satisfaits de stationner librement, mais aussi mécontents de ne plus pouvoir trouver de place près de chez eux du fait d’un accroissement de véhicules dans leurs rues.


En toute logique, il nous aurait paru plus efficace de proposer une réflexion globale sur la circulation et le stationnement avec les riverains quartiers par quartiers avant d’instaurer une réglementation à ce sujet. Malheureusement la communication et la discussion ne font pas partie des méthodes du maire.


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